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Traité d’Amsterdam

Traité d’Amsterdam et droits fondamentaux

Le Traité d’Amsterdam est un traité qui a modifié le Traité de Maastricht et le traité instituant la Communauté européenne. Signé le 2 octobre 1997 et appliqué en mai 1999, son but était de prévoir des clauses portant notamment sur la justice, la liberté et la sécurité des pays constituants l’Union européenne, de façon contemporaine.

Traité d’Amsterdam

Ce traité vient, en outre, augmenter les pouvoirs du parlement européen et en élargir la liste des droits fondamentaux dans tous les pays d’Union européenne. De plus, il renforce l’aspect communautaire et propose le principe des coopérations renforcées, afin d’aider certains pays à évoluer plus rapidement.

Le Traité d’Amsterdam insiste beaucoup sur le respect des droits fondamentaux et des droits de l’homme. L’égalité homme femme, la discrimination, la protection du consommateur, la réglementation du travail, la lutte contre l’exclusion, la protection de la santé, etc., sont au nombre des modifications apportées au traité initial.

On y propose par ailleurs un objectif commun : « un niveau élevé d’emploi ». Pour y parvenir, on prévoit la création de lignes directrices communes, on compte accentuer la coordination entre les politiques nationales de lutte contre le chômage et on crée des mesures visant à inciter la création d’emploi en permettant le financement de celles-ci par des fonds européens.

Le traité fortifie aussi l’idée de sécurité et de liberté au sein de l’Union européenne. Bien que stipulée par la convention de Schengen en 1985, cette clause est intégrée au nouveau traité et s’applique à tous les pays de l’Union, à l’exception de l’Irlande, du Danemark et du Royaume-Uni, qui possèdent des clauses spécifiques. Elle stipule l’organisation de la coopération policière entre les quinze plus anciens états membres, de même qu’auprès de trois autres pays extérieurs à l’Union (à l’exception de l’Irlande et du Royaume-Uni) et donne le droit de circulation libre des personnes, sans contrôle aux frontières. Les plus récents états membres pourront y participer, mais seulement après avoir observé une période d’adaptation.

Autre mission uniforme et commune, la coopération au développement. On veut en effet permettre un développement économique, mais aussi social des pays en développement en privilégiant les plus défavorisés tout en leur permettant une insertion tout en douceur et en harmonie au cœur de l’économie mondiale. Bien sûr, la lutte à la pauvreté fait aussi partie des clauses intégrées au Traité d’Amsterdam.

Le Traité d’Amsterdam vient définitivement apporter une dose supplémentaire de respect, de liberté et de démocratie aux conventions déjà existantes, relativement à l’Union européenne. Il s’agit là de garanties promettant à la communauté un avenir des plus exceptionnels.

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