Route des Monts et Merveilles de Franche-Comté

Lieu de passage historique qui servit principalement à établir un lien commercial entre les pays du nord et ceux du sud, la route des Monts et Merveilles de Franche-Comté est un haut lieu d’exploration caractérisé par ses paysages et sa flore.

La route traverse trois départements, soit le Doubs, le Jura et la Haute-Saône.

Au programme sur la route historique des monts et merveilles de Franche-Comté, les châteaux de Filain, de Gy et de Saint-Loup lès Gray. Le château de Filain fut bâti au XIVe siècle. Il s’agit d’une maison forte défendue par plusieurs fossés et des meurtrières. Complété au XVIe siècle, le château hébergea plusieurs familles de renom, tel que Camus, Sacquenay et Cointet. Il est aujourd’hui lieu d'évènements divers, de réceptions et de visite. Tout comme le premier, le château de Gy est lui aussi une ancienne maison forte. Il fut cependant maintes fois détruit, de façon à ce qu’il fût reconstruit aux XVIe et XVIIIe siècles. Autrefois résidence des archevêques, il fut remanié puis transformé en résidence princière au XVIIIe siècle. On y remarque son ameublement, des collections diverses, sa luxueuse salle à manger, et principalement son architecture de style gothique. Le château de Saint-Loup fut pour sa part dès 1292 une forteresse puis fut embelli entre les XVIIe et XIVe siècles. De l’ancien bâtiment ne subsistent qu’une ancienne chapelle, deux tours et une partie du mur de l’enceinte. Son aménagement et son mobilier sont demeurés tels quels, conférant ainsi au château des allures nobles. Sa vieille cuisine médiévale dispose par ailleurs d’une sublime collection de cuivres.

L’itinéraire se poursuit ensuite sur Saint-Broing avec l’abbaye de Corneux, sur Arley et son château et sur Arc-et-Senans pour la visite de sa saline royale. Le château de Corneux, autrefois abbaye, reçut dès le XIe siècle les chanoines de l’ordre de Prémontré mais ses bâtiments conventuels ne furent érigé qu’au XVIIIe siècle. Par la suite, en 1791, l’emplacement fut vendu puis réaménagé en château. On en visite le réfectoire, la chapelle, le cloître, une partie de l’ancien logis abbatial, de même que l’ancienne cuisine. Le château d’Arlay, classé monument historique, est une ancienne forteresse ruinée qui reprit vie au XVIIIe siècle grâce aux travaux ordonnés par la Comtesse de Lauraguais, qui y fit aménager divers bâtiments, de même qu’un splendide parc. Depuis 1996, on peut y visiter le Jardin des Jeux, créé par la Comtesse de Laguiche, propriétaire actuelle des lieux. Enfin, la saline royale d’Arc-et-Senans, inscrite au Patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1963, était anciennement un complexe industriel et architectural sans pareil. Édifiée entre 1775 et 1779, elle est aujourd’hui une témoin importante d’une industrie révolue : l’exploitation du sel gemme. On retrouve sur les lieux l’institut Claude-Nicolas Ledoux, en l’honneur de son architecte, et on peut assister aux diverses activités, animations et expositions qui y sont proposées.

En s’arrêtant sur près de Champagnole, on visite le Château de Syam, que l’on nomme encore à ce jour la Villa palladienne. Construite en 1818, la demeure est d’inspiration italienne et aménagée tel un théâtre. Aujourd’hui, le château est le lieu idéal pour assister à des réunions littéraires, des conférences, des réceptions des concerts et des expositions, et ce, selon les règles de l’art. Ensuite, on arpente le château de Joux. Déjà recensé dès 1034, le château, par son emplacement stratégique, servait en quelque sorte de lieu frontière. De nos jours, on en visite les divers bâtiments, on en visite le musée et on y assiste à des spectacles et représentations diverses. Sur Montbéliard, on parcourt le Musée d’art et d’histoire Beurnier-Rossel qui compte d’impressionnantes collections de mobilier et d’objets liturgiques et domestiques, ainsi que le château des Ducs de Wurtemberg. Ce dernier, surplombant dignement la cité de Montbéliard, fut construit sur l’emplacement d’une ancienne forteresse au XIIIe siècle. Il est actuellement un musée qui comporte une grande variété d’œuvres et vestiges des temps passés. En dernier lieu, on visite le superbe château de Belvoir, bâti au XIIe siècle. Rare témoin de la période féodale, ses bâtiments furent entièrement restaurés à partir de 1956 puisque dans un état quasi irrécupérable. Aujourd’hui, on y observe plusieurs armes anciennes, des meubles d’une grande beauté et plusieurs tableaux du XVIIe siècle, entre autres.

Sur Vaire-Arcier, les jardins et château de Vaire-le-Grand sont parmi les rares sites de la région à avoir conservé puis entretenu leur jardin dans l’esprit originel. De style classique, le château fut construit dans la première moitié du XVIIIe siècle. On s’y extasie devant la beauté de ses jardins, de même que son architecture magnifique. Tout en poursuivant la route, on bifurque vers Rigney, pour en visiter son imposant château de la Roche. D’abord forteresse défensive au XIIIe siècle, elle devint une agréable maison de campagne au XVIe siècle. Le lieu sert de nos jours à des expositions festivals et des expositions diverses. Enfin, on visite le château médiéval d’Oricourt. Ce château fort, le mieux conservé de Franche-Comté, fut bâti au XIIe siècle. Malgré sa conservation minutieuse, le château connut des épisodes de restauration au fil des ans. Aujourd’hui, lieu de pédagogie et d’apprentissage, il est l’hôte de plusieurs évènements, expositions et spectacles intéressants.

Itinéraire de savoir et de connaissances, la route des Monts et Merveilles de Franche-Comté ne passe pas inaperçue par ses musées et ses visites détaillées. Son tracé vous éblouira !